Vital pour la santé, le sommeil n’est pas forcément de tout repos. Les rêves peuvent nous emmener dans de folles aventures…

«Tu t’es levé du pied gauche ce matin?» fait référence à l’humeur ronchonneuse d’une personne après une mauvaise nuit. Avoir un bon sommeil réparateur et se réveiller en forme, c’est simplement vivre mieux. Le manque de sommeil agit sur nos performances et notre santé. Maintenant, une question: savez-vous que votre nuit est composée de plusieurs cycles de sommeil?

Notre train de sommeil


Durant la nuit, quatre à six cycles se succèdent, chacun d’une durée de 90 à 120 minutes selon les individus. Elle est constante pour chacun d’entre nous et reste stable tout au long de notre vie. Lorsque nous nous endormons, notre cerveau ralentit et nous entrons dans une phase de sommeil lent. D’abord léger, il devient de plus en plus profond. C’est là où le corps récupère le plus. Plutôt sympa, sauf que c’est à ce stade que peuvent se produire parfois les terreurs nocturnes et le somnambulisme. Vient ensuite le sommeil paradoxal, un stade de 15 à 20 minutes propice à tous genres de rêves (les beaux comme les cauchemars). Dans une moindre mesure, le rêve peut nous accompagner pendant le sommeil profond, mais il est moins élaboré et on l’oubliera. Entre deux cycles, on a droit à un micro-réveil dont on ne garde généralement aucun souvenir.

Bon à savoir


Nous avons généralement besoin de 7 h 30 à 8 h de sommeil. Les «gros dormeurs» ont besoin de 9 à 10 heures de sommeil. Pour les «petits dormeurs», 4 à 6 heures suffisent. Certains sont «du matin», d’autres «du soir». Ces différences sont génétiquement déterminées. La durée du sommeil paradoxal s’allonge d’un cycle à l’autre, autrement dit, plus on dort, plus on rêve. Le sommeil profond diminue avec l’âge, au profit d’un sommeil plus léger. De nombreuses insomnies des personnes âgées sont en fait des sommeils trop légers.

Cauchemars, que faire?


Vous venez de faire un cauchemar et vous vous réveillez complètement chamboulé. Mais d’où viennent ces scènes terrifiantes qui viennent parfois hanter nos nuits? Messager de notre inconscient, le cauchemar vient illustrer nos peurs, angoisses, désirs refoulés ou un souvenir traumatisant. Un événement apparemment anodin durant la journée, la prise de certains médicaments ou une période de sevrage (d’alcool notamment) peuvent être des facteurs déclencheurs. Et puis, évidemment, il ne fallait pas regarder The Walking Dead ou Apocalypse Now avant de dormir. Pour traiter les cauchemars, il s’agit de les décoder avec l’aide d’un praticien. Dans tous les cas, l’approche est d’abord psychologique.

Mieux dormir


Un réveil en plein milieu d’une phase de sommeil profond, vous pouvez être sûr de vous réveiller mal luné. Pour commencer la journée en pleine forme, réveillez-vous à la fin d’un cycle de sommeil. Découvrez votre rythme personnel, plusieurs sites Internet vous y aident. Apprenez à vous relaxer, évitez de «ruminer» au lit,  fuyez l’exposition prolongée aux écrans en fin de journée. L’ordinateur, la télé ou les Smartphones sont bien connus pour affecter le rythme des cycles de sommeil.