Les acheteurs sont attirés par les faibles taux d’intérêt et la gestion de la pandémie par la Suisse.

La pandémie a provoqué un ralentissement du marché mondial de l’immobilier de luxe, car l’incertitude économique rend les acheteurs prudents et le confinement et les restrictions de voyage font chuter le nombre de transactions. Mais les économistes d’UBS s’attendent à ce que la demande autour du lac Léman augmente à moyen terme, car les faibles taux d’intérêt et la gestion de la pandémie par la Suisse font pencher la balance en sa faveur.

À Genève, le prix moyen demandé pour une propriété de premier ordre – ceux qui se situent dans le top 5 % du marché – au cours du deuxième trimestre de cette année était de 27 096 francs par mètre carré, selon l’agence immobilière Knight Frank, une hausse de 4,1 % par rapport à l’année précédente.

Près du centre ville, les acheteurs fortunés gravitent vers Chêne-Bougeries, un quartier exclusif proche du plus grand campus de l’École internationale de Genève, où de nombreuses maisons et appartements disposent de grands jardins. Ce quartier se trouve à 15 minutes à vélo du centre de Genève, le long de la voie verte

En dehors de la ville elle-même, dans les quartiers qui bordent les rives du lac Léman, ceux de la rive sud – ou gauche – ont tendance à être plus chers que ceux de la rive droite, où les habitants sont exposés au bruit de l’aéroport, de la gare et de l’autoroute principale de Genève. 

Les zones qui font l’objet d’une plus grande attention sont Anières et Hermance, qui se trouvent sur la rive gauche juste après Collonge-Bellerive. Souvent négligés par les Suisses, les prix y sont plus bas qu’à Cologny et Collonge-Bellerive